Perikoptô
Julia Dantec est une mère de famille sans histoire. Un mardi d’avril, elle bascule dans ce qui semble être de la folie et commet un acte dramatique et incompréhensible dans une agence Pôle Emploi.
Philippe Dorgeval est un homme politique qui a gravi tous les échelons jusqu’à devenir le plus jeune premier ministre de l’histoire de la 5ème République. Rattrapé par les différentes affaires qui ont marquées son parcours, il va tout faire pour que le cas de Julia Dantec n’enflamme pas le pays dont il a la charge.
Le jeu de miroir entre ces deux personnages, nous permettra de dessiner le contour d’un pays au bord de la rupture sociale et écologique, et de poser une question que nous voudrions centrale : comment en sommes-nous arrivés là ?
Il s’agit d’observer comment le langage néo-libéral s’est insinué dans l’intimité de ces deux personnages, comme dans la notre, disqualifiant petit à petit le vocabulaire nous permettant de penser le collectif, le commun, les classes sociales et nos possibilités d’émancipation. Une langue en passe de devenir la nouvelle culture mondiale, et qui détruit tout (Koptô) autour d’elle (Peri).
Partenaires
Théâtre Brétigny - Scène conventionnée arts et humanités / Mars - Mons Arts de la Scène - centre des arts vivants de Mons Borinage / Onyx – la Carrière - scène conventionnée danse (Saint Herblain) / La Passerelle – scène nationale de Gap / Superstrat – parcours d’expérience artistique / le Vaisseau – fabrique artistique au centre de readaptation de Coubert / Théâtre Municipal Berthelot - Jean Guerrin – Montreuil / Théâtre de la Commanderie – Vaour / Théâtre des Franciscains - Beziers / l’HAMEKA, Fabrique des arts de la rue à Louhossoa / L’espace Périphérique, lieu de création co-géré par la ville de Paris et l’EPPGHV La Villette / Le BOULON, Cnarep à Vieux-Condé / l’ATELIER 231, Cnarep à Sotteville-lès-Rouen
Avec le soutien de :
DRAC Ile-de-France, Région Ile-de-France, SACD musique de scène et la Spedidam Bande originale.
La débordante
Associant corps et questionnement politique, sans se cantonner a un format ou un genre précis, la compagnie est protéiforme : les pièces alternent espace public (Lélevla, Dispersion, Rassemblement) et espace scénique (Il ne faut pas confondre la tête et les fesses, Vite elles mentent, Mâl(e), Ce qui m’est dû, Moi la fin du monde le prix de l’essence et le temps qu’il fera). En fonction des rencontres et des inspirations, les projets privilégient une écriture chorégraphique précise ou laissent la place à l’improvisation ; sont parfois textuels, parfois purement physiques ; ou tout à la fois.
Très concernée par le changement climatique, la compagnie milite pour des modes de transport doux, émettant le moins de CO2 possible et à ce titre ne se déplace jamais en avion.