Pop-up Civilisation
Nous voyageons tous.tes à bord d’un vaisseau isolé.e des autres. Sur notre chemin vers une nouvelle planète, nous discutons de la communauté que nous aimerions fonder lorsque nous atteindrons notre nouvelle demeure. Cet isolement nous rappelle celui que nous avons vécu lors de la pandémie du Coronavirus. Ce que la crise nous a permis de comprendre et ce que nous avons choisi de partager avec les participant.es, c’est la possibilité de discuter de la société que nous voulons à la fin de cet isolement.
Imaginez un monde nouveau. Un monde dans lequel nous recommençons tout, utilisant toutes nos connaissances et expériences pour repenser les plus importants problèmes sociaux de l’Humanité. Imaginez un monde dans lequel vous pouvez sans danger expérimenter l’importance de la discussion, être en accord autant qu’en désaccord. Un endroit dans lequel vous pouvez voir comment les conséquences de vos décisions affectent votre réalité.
Un endroit dans lequel vous n’êtes pas seul.e pour décider mais dans lequel vous pouvez écouter et être écouté.e. Dans lequel vous pouvez sans peur exprimer vos opinions et laisser les opinions des autres façonner les vôtres. Un endroit dans lequel vous pouvez découvrir de nouvelles techniques et peut-être inventer les vôtres pour discuter de sujets qui accompagnent chaque société humaine.
Notre but est de créer et de partager ce monde avec toute personne prête à se joindre à nous.
L’équipe artistique de Pop-Up Civilisation
Le projet Pop-up Civilisation est né à l’initiative de Neil Buttler, directeur de Uz Arts en Ecosse. Il réunit sept membres du réseau européen IN SITU qui ont, seul ou en duo, proposé à un artiste de leur pays de rejoindre une expérience de création immersive de six semaines au Sri Lanka, dans le lieu de résidence de Sura Medura lié à UZ Arts. L’Atelier 231 a choisi d’inviter pour ce projet Fabrice Deperrois, scénographe et directeur artistique du collecif Les Plastiqueurs, à rejoindre l’équipe artistique.
Emmené par Matteo Lanfranchi, artiste italien choisi pour la direction artistique du projet, ce premier groupe de six artistes européens s’est retrouvé en novembre et décembre 2018 avec quatre artistes sri-lankais et d’autres artistes présents à Sura Medura pour concevoir la première étape d’un projet voué à s’étendre au fil des résidences et des lieux d’accueil, à la manière d’une boule de neige (le “snowball effect”) qui grossit à mesure qu’elle dévale une pente.
Quatre du groupe initial des six artistes forment aujourd’hui le noyau artistique des prochaines étapes qui permettront d’embarquer à leur bord d’autres artistes et amateurs des villes européennes traversées par ce projet artistique, dans une continuité de réflexion sur la question des communautés.
Concept et direction artistique | Matteo Lanfranchi
Dramaturge | Aneta Fodorová
Création sonore | Roberto Rettura
Création scénographique | Fabrice Deperrois, plasticien-scénographe assisté de Tim Hinam et Pauline Thébault - collectif Les Plastiqueurs
Comédien.nes : Nadia Sahali et Yann Berthelot
Assistance à l’atelier | Beatrice Cevolani
Organisation | Isadora Bigazzi
Recherche psychosociale | Alessandra Frigerio, docteur en psychologie sociale, cognitive et clinique
Partenaires
Atelier 231 (France), La Strada Graz (Autriche), Ctyri Dny (Republique Tcheque), Festival di Terni (Italie), ODA (Kosovo), Uz Arts (Ecosse), Effetto Larsen (Italie), Reverb, 4+4 Days in Motion (Prague)
Pop up Civilisation est une création mise en œuvre dans le cadre du projet ACT, du réseau In SITU, cofinancé par Europe Creative, programme de l’Union Européenne.
Cie Effetto Larsen
Effetto Larsen est né d’une idée de Matteo Lanfranchi, fondateur et directeur artistique de la compagnie. Depuis toujours, la compagnie place au centre de son travail les relations humaines, éléments fondateurs de la vie de chacun de nous. Pour ce faire, elle a mis au point un parcours de recherche extrêmement original, en élargissant leurs horizons et en les ouvrant à des formes d’art, des disciplines, des lieux et des personnes, en se confrontant infatigablement à la réalité qui les entoure. Leurs méthodes de travail, leur
point de vue et leur activité sont en perpétuelle évolution, alimentant la recherche dans le cadre de projets participatifs propres à chaque site, qu’ils créent et développent à l ‘échelle internationale depuis 2013.
Depuis 2015, Matteo fait partie du réseau européen In Situ, dédié à l’art dans l’espace public.